Si les Hauts-de-Seine sont, en 2022, comparativement à la moyenne mieux dotées que la moyenne Française pour l’offre de place en crèches (p11/34), près de 1/3 des modes de garde y sont toutefois faits par des salarié(e)s à domicile ou des assistantes maternelles.

Si la Cnaf peut afficher un taux de couverture des jeunes enfants très élevé à Ville-d’Avray (p10/34), ce chiffre est assez trompeur.
En effet, les études montrent qu’une place en chèche est le mode de garde le moins onéreux pour les parents (1), quelques soient les niveaux de revenus (p94/184).
Par ailleurs, d’après l’Insee et la cour des comptes, le coût pour les finances publiques d’une place en crèche publique est moins élevé qu’une garde à domicile mais plus qu’une assistante maternelle (3)(p104/184) . Il y aurait donc un intérêt pour la collectivité d’aller au delà de l’indicateur du taux de couverture des jeunes enfants, pour continuer d’accroitre son offre de place en crèches, même dans les communes comme Ville-d’Avray présentant un taux déjà élevé. Cette action aurait pour effet de diminuer le recours à la garde à domicile (fig3), alors qu’une pénurie d’assistantes maternelles est envisagée au niveau national (2) et départemental (p20/34).
Cependant une commune ou une intercommunalité participe probablement à plus 40% du financement d’une place en crèche publique (p35/184), (p29/339). Pour diminuer ce dernier coût et proposer le plus rapidement possible, une alternative moins onéreuse que la garde à domicile aux Dagovéraniens et aux finances publiques, nous proposerons la création d’une maison d’assistants maternels (3), en subventionnant la mise à disposition de locaux.
Cette solution pourra en effet être mise rapidement en œuvre en comparaison d’une augmentation de l’offre de places de crèches publiques.


