Comme indiqué dans la page sur l’état des lieux de l’endettement le nombre de logements sociaux n’a pas significativement augmenté depuis 2020. Il est ainsi passé par exemple de 12,4 %, en 2020, à 13,45 %, en 2023, (1) en restant inférieur au taux obligatoire de 25% imposé par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 (2). En comparaison la ville de Sèvres a davantage augmenté le nombre de logements sociaux puisque la sa part est passée de 25,51% en 2020 contre 27,27% en 2023, alors que la commune a dans le même temps diminué son endettement (p6/24). Déjà en 2018, Ville-d’Avray était 2eme parmi les 36 communes de Hauts de Seine, ayant le plus faible taux de logement social (p64/84).
Ville-d’Avray a signé un Contrat de Mixité Sociale (CMS) pour la période 2023–2025 (2a), renouvelé en 2025 (2b) en partenariat avec :
-Le Préfet des Hauts-de-Seine
-La Métropole du Grand Paris
-L’intercommunalité Grand Paris Seine Ouest (GPSO)
-L’Établissement Public Foncier d’Île-de-France (EPFIF)
Ce contrat engage la commune à :
-Identifier des terrains pour construire du logement social (rue Corot, ancien site des ateliers communaux..).
-Participer au financement via des subventions, garanties d’emprunt, et mobilisation du foncier.
-Planifier des projets ciblés pour étudiants, jeunes actifs et seniors.
Le montant des investissements opérés par la commune pour ce contrat n’est pas une donnée facilement accessible, alors qu’en région Île-de-France, la part moyenne prise en charge par les communes dans le financement direct du logement social se situe autour de 9% à 10% (p48/126).
Notre liste se propose de continuer d’augmenter la part des logements sociaux, et plus rapidement si possible, tout en évitant certains risques:
-que les logements proposés ne soient pas l’objet des critiques qui leur sont souvent adressés: ensembles immobiliers de trop grande taille,
absence de mixité entre locataires et propriétaires, service approximatif des organismes de gestion des habitations à loyer modérés (3) (3a).
-que des financements appropriés soient trouvés (4), afin que la part revenant à Ville-d’Avray ne grève le budget alors que l’endettement de la commune est déjà supérieur à la moyenne. Il existe cependant de nombreux dispositifs autres que communaux pour le financement: aides de l’État (PLAI, PLUS, PLS), subventions régionales via la DRIHL, appuis financiers départementaux (FSL et FARU) et avantages fiscaux structurels.

Un exemple de logement social: éco quartier des Triviaux, Meudon-la-Forêt
Le logement étudiant est aussi insuffisant en Ile-de-France et en particulier à Ville-d’Avray, qui ne possède qu’une résidence étudiante avec une trentaine de studios (4). C’est peu, par exemple en comparaison des 300 élèves de l’Iut, malgré la mise en chantier d’un programme d’une centaine de nouveaux logements (5). Nous proposerons ma mise en place d’actions visant à augmenter cette offre pendant la prochaine mandature, en particulier par la mise en place d’incitations financières auprès des bailleurs privés et publics.

