L’endettement de la ville est déjà supérieur à la moyenne des villes de taille comparables, avec une capacité de désendettement estimée à 8,3 ans (1). La ville a ainsi vu, la dotation globale de fonctionnement, c’est à dire la contribution de l’état au budget de la commune, divisée par 2, depuis 2015 (2), tendance qui va continuer en 2025 avec une nouvelle baisse envisagée de la dotation aux collectivités (3).
Dans ces conditions la prochaine mandature devra s’efforcer de limiter au maximum le coût des futurs investissements, en exprimant une certaine sobriété dans les dépenses et les projets, en s’assurant que ceux- ci contribuent réellement à l’amélioration des services offerts au plus grand nombre. Ceci alors que les impôts locaux y sont déjà plus élevés que la moyenne (3a) et que la gestion financière de la mandature est l’un des aspects les plus critiqués (3b).
-> Le projet de réseau de chaleur des 4 villes, apparaît comme un projet sous dimensionné pour assurer la neutralité carbone à l’horizon 2050, mais représente probablement un coût limité à l’échelle de la prochaine mandature (possiblement 0,3M/an), de nature à diminuer les charges de copropriété des habitants et à limiter également une perte potentielle de la valeur patrimoniale des logements. Notre action sera en particulier de veiller à la mise en service du réseau dans les meilleures conditions (respect des délais, coût des abonnements résultant de la concession..), avant la fin de la prochaine mandature, en 2032.
-> Si les finances de la ville le permettent il serait souhaitable d’augmenter la part des logements sociaux, qui reste faible à Ville-d’Avray, en faisant appel à des projets intégrant les retours d’expérience sur les difficultés qui peuvent être liées à ce type d’habitat (4) (5) (6) (7).