Chômage de longue durée

Si l’Union européenne s’est fixée un objectif d’avoir 78% de la population de la tranche 24-64 ans en emploi d’ici 2030, celui-ci passe principalement par des politiques au niveau National et Européen, mais aussi par l’échelon régional et local (1).

En particulier le programme « Territoire zéro chômeur de longue durée» est un cadre national pour des programmes locaux, dont le bénéfice a été souligné par la cour des comptes dans un rapport publié en 2025 (2). Ce dispositif est centré sur la création d’Entreprise à But d’Emploi (EBE) au niveau local (p25/125), dont l’objet est de « permettre à des publics durablement privés d’emploi d’exercer des activités de proximité utiles » et « de développer des activités utiles au territoire et complémentaires de l’offre existante ». Le bénéfice pour les territoires se lançant dans l’expérimentation a été souligné par un rapport d’évaluation (p124/199) qui indique: « l’ensemble des travaux qualitatifs semblent converger autour de l’utilité pour les territoires et leur population, des biens et services produits par les EBE« , tandis que les revenus des employés de ces entreprises qui étaient auparavant au rsa sont multipliés par deux en moyenne (p4/74). Il faut en effet, considérer que ces entreprises ont « une logique d’utilité sociale non de rentabilité » (3). L’exemple de la ville d’Asnières qui a été développé sur une territoire englobant 10000 habitants (3a) montre, parmi la centaine des autres projets existants en France (3b), l’intérêt de la démarche.

Ville-d’Avray n’est épargnée par le chômage de longue durée. Tandis que  434 chômeurs au sens INSEE étaient recensés en 2022 (4). Alors que la proportion du chômage de longue durée en Ile-de-France est supérieure à 30% de ce total (5), on peut estimer à au moins 100 le nombre de chômeurs de longue durée dans la commune. L’ouverture d’une EBE y serait donc justifiée, tandis que sa mise en place peut se limiter à une contribution très limitée de la commune, l’essentiel des financements venant de l’Etat, du département et des ressources propres de l’entreprise (6). Le processus de création est par ailleurs une démarche encadrée (7).

Si le dispositif Tzcld doit prendre fin dans sa forme actuelle en Juin 2026, la mise en place d’un schéma analogue est, fin 2025, en débat à l’assemblée (8)(9). Les communes auront donc probablement la possibilité de se porter candidates pour la mise en place du nouveau type d’entreprises d’insertion, encadré par la prochaine réglementation.
C’est ce que notre liste soutiendra, sous réserve d’approbation du projet parlementaire, actuellement en discussion.

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