Préserver la nature

Si la forêt de Meudon est la plus grande des Hauts-de-Seine (1), en superficie celle-ci ne couvre que 520/1140 hectares de la commune, c’est à dire 45,6%. A Ville-d’Avray, cette proportion s’élève à 60% (2), ce qui donne à la commune un environnement vert marqué.
Aussi, n’est-il pas étonnant de trouver des associations attentives à la préservation de celle-ci (3) (4). Alors que les forêts sont globalement perçues comme des remparts contre les émissions de CO2, elle se révèlent en réalité elles aussi menacées par la vitesse des changements (5) à venir.
Le maire a un rôle important dans la gestion des forêts de sa commune, en collaboration avec l’ONF (6). Ainsi peut on dire le maire est décisionnaire et responsable de la gestion forestière communale, tandis que l’ONF en assure la gestion technique et opérationnelle.

Or, il n’est pas certain aujourd’hui à Ville-d’Avray que la mairie exerce toutes ses prérogatives pour une gestion optimale de la forêt des Fausses-Reposes. En effet, elle communique peu à ce sujet. Aujourd’hui l’ONF est critiquée pour le niveau trop important des coupes rases effectuées sur des parcelles (7).
Les motifs mis en avant sont surtout liés à l’entretien de la forêt pour éviter les maladies des arbres, permettre la régénération (8)(9). Pour autant, on ne peut pas dissocier ces motifs de l’aspect économique. La parcellisation plus systématique comme moyen de lutte contre les risques d’incendies qui augmentent (9b) semble insuffisamment mise en œuvre (9a).
La question de savoir quelles espèces replanter après des coupes est peut être aussi importante encore que le taux de coupes rases (10) (p4/8) (p16/51). En effet le choix de ces espèces doit être guidé par de nombreux facteurs, dont:
-le taux de séquestration du carbone
-la résistance aux maladies et au stress hydrique
-l’intérêt économique
-l’équilibre entre la beauté des arbres et leur variété.
-la conservation d’un patrimoine biologique
Autant de critères qui rendent l’équation en réalité complexe.
Obtenir davantage d’informations de la part de l’Onf et de la mairie sur les actions menées permettrait sans doute de dépassionner le débat.
Nous nous efforcerons dans la prochaine mandature d’obtenir davantage de transparence de l’Onf (11) (p10/12) sur ses actions et leur suivi, concernant la forêt de Fausses-Reposes, d’autant que certaines ne paraissent pas suivre des objectifs très rationnels (12)(13).

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